Dakar 2014

Vendredi 17 janvier 2014

Douzième étape : El Salvador – La Serena

Spéciale : 350 km – Liaison : 349 km – Total : 699 km

 

Le Dakar continue sa descente vers Valparaiso mais il reste ne étape décisive, El Salvador – La Serena et les fameuses dunes de Copiapò. Ce matin, la Camanchaca était au rendez-vous et le bivouac s’est réveillé dans le brouillard mais les motos ont pu partir à l’heure prévue et les autos ont même été quelque peu avancées.

Au sein du team Polaris Xtremeplus, Nicolas Duclos et Sébastien Delaunay, devant Willy Alcaraz au général, sont tous partis le couteau entre les dents. Amis sur le bivouac mais adversaires sur la piste, aucun d’eux n’avaient l’intention de lâcher quoi que ce soit et pourtant… La leçon d’hier a servi à Willy qui se classe 37e de la spéciale tandis que l’équipage franco-congolais Duclos/Delaunay arrive en 43e position. Au général, Willy Alcaraz repasse 40e, juste devant Duclos 41e à 5’01. Il reste une journée de course, rien n’est joué avant le drapeau à damier.

 

Willy Alcaraz n°350 : « J’ai enlevé l’âne qui était dans la voiture hier, raconte Willy qui a retrouvé le sourire, et j’ai remis la bête de course à la place ! Hier, j’étais vraiment très énervé par toutes les bêtises que j’avais faites mais aujourd’hui, j’ai fait une belle spéciale, sans soucis, même pas une crevaison ! Il y a juste un soufflet de cardan qui s’est abîmé et que l’assistance a changé à la sortie de la spéciale. Nous avons eu du sable aujourd’hui mais sincèrement, je m’attendais à pire… Il y avait bien quelques voitures d’ensablées mais avec nos RZR c’est tellement facile que nous sommes passés sans problème. »

Nicolas Duclos/Sébastien Delaunay n°364 : « Nous avons crevé quatre fois ! S’exclame Nicolas à la sortie de la spéciale. Et pourtant, nous avons roulé tranquillement comme d’habitude. Au début du secteur sélectif, il y avait des pistes caillouteuses, des rios avec des pierres, il y avait des cailloux dans cette spéciale mais moins qu’hier. Je ne comprends pas pourquoi nous avons crevé autant. Ce matin, nous sommes partis avec trois roues de secours mais la troisième s’est retrouvée à plat au bout de 10 mètres… Il devait y avoir un problème… Nous avons alors réparé avec des mèches et nous avons traversé les dunes ainsi. Je m’attendais aux grosses dunes de Copiapò mais non, nous avons traversé trois tas de sable sans difficulté. Je reste un peu sur ma faim, nous n’avons pas eu beaucoup de sables sur ce Dakar… »

« Aucune consigne de team ne sera donnée, ajoute Marco Piana avec humour ! »