DAKAR 2 016

 

12 janvier 2016

 

9e étape : Belen – Belen (Argentine)

Spéciale 285 km – Liaison : 111 km – Total : 396 km

 

Les concurrents entrent dans le vif du Dakar avec une étape en boucle, quasiment tout en hors-piste dans des dunettes parsemées de végétation, du terrain plus dur et le lit d’une rivière. La spéciale est également annoncée comme difficile en navigation…

Mais ce matin, le ciel est bien dégagé et le thermomètre monte rapidement dans le rouge… Tellement dans le rouge, que l’organisation a dû arrêter la spéciale au CP2 pour les motards et donc pour les autos et camions également vu que demain, c’est le départ de la Super Spéciale avec les temps des dix meilleurs de chaque catégorie mélangés. À l’arrivée au bivouac les équipages, épuisés, ont dû affronter une tempête de sable et sont très vite partis se reposer à l’hôtel.

À l’heure de ce communiqué, trois des quatre équipages Polaris sont sortis de la spéciale, seuls Eugenio Amos/Rafael Tornabell n°371 sont encore en piste avec un problème électrique à résoudre.

 

 

Michele Cinotto/Maurizio Dominella n°389 (38es en 5h17’11) : « Quand au CP2, ils nous ont fait signe que la spéciale était terminée, j’aurais bien embrassé le gars du CP. C’était une véritable journée de survivants, la chaleur était terrible et toutes les voitures chauffaient. Nous nous sommes arrêtés plusieurs fois pour laisser refroidir. Puis nous avons eu une crevaison et, avec la chaleur, impossible de monter le cric, alors nous avons réparé avec des mèches, par deux fois. Nous avons aussi eu un problème de batterie et le RZR s’est arrêté deux fois. Dans un canyon, un camion s’est renversé devant nous et j’ai juste eu le temps de grimper sur le talus mais ensuite, on ne trouvait plus comment redescendre. Mais tout cela était très amusant ! »

 

Mao Rujin/Ka Chun Yu n°394 (47es en 5h40’21) : L’équipage chinois a bien géré cette journée difficile et très dure avec une seule crevaison. Mao et Ka Chun Yu sont arrivés au bivouac de Belen en 47e position. Une très belle place compte tenu des conditions extrêmement compliquées.

 

Leandro Torres/Roldan Lourival n°367 (54es en 06h38’32) : « Je n’en peux plus… Je suis vidé, lessivé… Nous avons pelleté pendant une heure, été obligés de mettre les plaques et le cric… C’était vraiment très, très dur avec la chaleur qu’il faisait ! »