DAKAR 2 016

Buenos Aires, 6 janvier 2016

 

4e étape : Jujuy – Jujuy

Spéciale 429 km – Liaison : 201 km – Total : 630 km

 

 

 

Le déluge oublié, c’est dans une étape marathon avec parc fermé, c’est-à-dire sans assistance ni possibilité de mécaniquer, que les équipages Polaris Xtremeplus se sont lancés ce matin. Tandis que les assistances étaient obligées de partir sur la Bolivie, les concurrents sont montés à quelques kilomètres de Purmamarca, l’entrée du Paso Jama, pour une spéciale en boucle de 429 km.

Du rapide encore et toujours, peu de navigation et de l’altitude, voici le programme du jour.

 

 

Michele Cinotto/Maurizio Dominella n°389 (66es en 5h25’22) : « Pour mon anniversaire, j’ai 57 ans, je me suis offert une arrivée de l’étape 4 au volant du Polaris RZR 1000XT+ Maxxis, , ce que je n’avais encore pas réussi ! Je ne suis pas fatigué, je pourrais facilement repartir pour une autre spéciale. En ce qui concerne le parcours, il n’avait aucun intérêt !  »

 

Eugenio Amos/Rafael Tornabell n°371 (68es en 5h31’13) : « C’était une étape très longue et le RZR avait du mal avec l’altitude. Le tracé était plutôt ennuyeux, toujours tout droit… Nous n’avons connu aucun problème, ce qui est plutôt bien lors d’une étape marathon. Je me dis que cela fait 400 km en moins à faire mais j’arriverai au bout ! »

 

Leandro Torres/Roldan Lourival n°367 (72es en 3h45’37) : » Zéro problème sur cette première partie d’étape marathon. C’était une belle journée mais j’ai fait encore plus attention à la voiture que les autres jours. Lourival ne s’est pas senti très bien à l’arrivée à cause de l’altitude mais un peu d’oxygène et il a été rapidement rétabli. »

 

Mao Rujin/Ka Chun Yu n°394 (75es en 5h50’43) : « Sachant que les mécaniciens ne seraient pas au bivouac cette nuit, nous avons roulé en  sauvegardant notre mécanique et nos pneus. Malheureusement, nous avons eu une crevaison… et trois minutes de pénalités pour excès de vitesse. Mais j’ai un très bon feeling et nous n’avons connu aucun problème, ce qui est important pour cette étape marathon. Sur la fin, les camions nous ont rattrapés tant c’était rapide et là j’ai assuré pour terminer l’étape. Maintenant, je suis fatigué… et j’ai faim ! »