DAKAR 2 016
Buenos Aires, 5 janvier 2016
3e étape : Termas Rio Hondo – Jujuy
Spéciale 190 km – Liaison : 436 km – Total : 626 km
Le ciel va bientôt tomber sur la tête du Dakar avec le déluge qui s’abat sur la route d’assistance puis sur le bivouac de Jujuy pendant des heures et des heures avec des coups de tonnerre à faire frémir Zeus !
Électricité en partie coupée, aucune connexion internet, aucun résultat, et un rideau empêchant de sortir de tout abri, les nouvelles du team Xtremeplus sont exceptionnellement quelque peu restreintes. Les quatre équipages étaient arrivés à Jujuy et les mécaniciens ont travaillé toute la nuit les pieds dans la boue, recouverts de sacs-poubelles !
Avec les rios infranchissables, l’organisation avait écourté la spéciale à 190 km de secteur sélectif très rapide entrecoupé de zone de restriction de vitesse…
Eugenio Amos/Rafael Tornabell n°371 (59e en 2h40’50)
Mao Rujin/Ka Chun Yu n°394 (76e en 2h59’09) : « Ce fut une très bonne spéciale pour nous malgré les difficultés. Ka Chun a très bien navigué et nous avons eu tous les waypoints. Nous faisons vraiment une bonne équipe !
Avant le départ de la Spéciale, il est tombé des trombes d’eau… comme ce soir au bivouac. La piste était, comme hier, rapide, sinueuse et parfois étroite. Nous avons franchi une rivière qui avait au moins un mètre d’eau et je suis passé un peu trop rapidement… Après cela, la courroie s’est mise à patiner et nous avons perdu un peu de puissance. Il y a eu ensuite une dizaine de kilomètres de fesh-fesh, sable très mou. Nous étions juste derrière un autre concurrent et nous nous sommes retrouvés dans un mur de poussière, c’était impressionnant car nous ne voyions plus rien du tout !
Nous avons également eu quelques soucis quand nous n’avons terminé l’eau pour nettoyer le pare-brise de notre Polaris RZR 1000 XT + 30 et de temps en temps il y avait de la boue ou de l’eau sur la piste. Il fallait donc que Ka Chun jette de l’eau d’une bouteille tout en roulant. Après avoir franchi l’arrivée de la Spéciale, la boîte de vitesse s’est bloquée et nous n’avions plus qu’une seule vitesse. Nous avons vraiment eu beaucoup de chance car la course était terminée et nous avons remonté plus de dix voitures, c’était donc une très belle journée pour nous ! »
Michele Cinotto/Maurizio Dominella n°389 (74e en 2h53’10) : « Aujourd’hui, nous avons eu une crevaison lente et, au bout d’un moment, nous avons été obligés de nous arrêter et de changer la roue. Pour le reste c’est rapide, lent, sec, mouillé, boue, poussière… »
Leandro Torres/Roldan Lourival n°367 (79e en 3h45’37)