ABU DHABI DESERT CHALLENGE 2015
Lundi 30 mars
Deuxième Spéciale : Qasr Al Sarab – Qasr Al Sarab
Liaison : 130 km – Spéciale : 279 km – Liaison : 100 km – Total : 509 km
Partis alors que le soleil, imperturbable, se levait sur le désert d’Abu Dhabi, les trois équipages de l’Xtremeplus Polaris Factory Team ont connu une longue et chaude journée, accompagnée de son lot d’aventures.
Mais alors que la torpeur engloutit le bivouac de Qasr Al Sarab, les trois RZR Polaris 1000XT+30 se sont ranger sous les tentes Xtremeplus, fidèles au rendez-vous.
Alessandro Fogliani/Pietro Fogliani n°249 (19es en 5h04’29) « Au début de la spéciale, raconte Alle, sur une piste très rapide, j’ai fait quelques sauts sur des saignées non signalées… Dès le départ, nous sommes partis un peu trop haut en pression de pneumatiques et cela forçait sur le variateur. Au CP1, la courroie patinait, nous l’avons alors changée et dégonflé. Le résultat s’est tout de suite fait sentir et en mettant moins de gaz, le RZR marchait très bien.
Ce fut une dure journée car il faisait très chaud et sous le coup de midi, on ne voyait presque pas le relief. Aujourd’hui, je suis fatigué mais je suis content car j’avais un bon rythme et je pense que nous sommes 2es en T3 ! »
Éric Mozas/Sébastien Delaunay n°247 ( 24es en 5h13’44 ) : « C’était une belle journée, je me suis bien amusé malgré les 30 km de dunes très dures à franchir pendant les heures les plus chaudes, quand le sable est le plus mou ! Il fallait jongler entre ne pas faire chauffer le RZR et passer les dunes mais nous avons été réguliers. J’ai, par contre pesté car nous avons pensé que nous avions cassé une courroie… Nous avons démonté le carter mais ce n’était pas ça, seulement une vitesse qui avait sauté ! Nous avions démonté et perdu du temps pour rien ! »
Kecco Tonetti/Jean-Michel Polato n°248 (29es en 5h33’26) : « Aujourd’hui, nous avons eu de tout ! Tout d’abord au km 50, nous avons cassé une durite d’eau. Jean-Michel a très bien réparé cela mais nous avons dû utiliser toute l’eau que nous avions – à part nos camel bags ! Plus tard, comme il n’y avait plus de liquide de refroidissement mais seulement de l’eau dans le système, la température montait rapidement car nous roulions pendant les heures les plus chaudes… Bref, j’ai dû rouler plus lentement pour ne pas casser la courroie. Mais nous sommes là et contents d’aller boire quelque chose de frais ! »